Unité astronomique (ua)
. Elle correspond approximativement à la distance entre la Terre et le Soleil, autrement dit, au rayon moyen de l’orbite terrestre autour du Soleil.
Créée en 1958, cette unité a été définie en 2012 comme valant exactement 1 ua = 149.597.870.700 m (valeur fixe recommandée).
Elle est principalement utilisée pour exprimer les distances entre les objets célestes du Système solaire ainsi qu'entre ceux situés dans d'autres systèmes planétaires.
Distance Terre-Soleil = 1 ua
Distance Mars-Soleil = 1,52 ua
Distance Jupiter-Soleil = 5,4 ua
Année-lumière (al)
. C’est la distance parcourue par la lumière dans le vide, en une année julienne de 365,25 jours (31.557.600 secondes), à la vitesse de 299.792.458 m/s, en dehors de tout champ gravitationnel ou magnétique.
1 al = 9.460.730.472.580.800 m (~ 9,461 x 1015 m = ~ 9.461 milliards km). Une année-lumière vaut donc approximativement 63.241,077 ua (unités astronomiques).
Rayon du système solaire : 14,4 milliards de km, soit 1,52 al
Proxima du Centaure, l’étoile la plus proche du Soleil est à 4,28 al de la Terre.
Distance qui sépare la Terre de la Grande Ourse : environ 2 milliards al, soit 19.000 milliards de milliards de kilomètres.
Le Soleil est situé à 28.000 al du centre de la Voie Lactée.
Le diamètre du halo de notre Galaxie mesure environ 100.000 al
La grande galaxie la plus proche de nous, Andromède, est à 2,6 millions d’al.
Le parsec (pc) (parallaxe-seconde)
. Historiquement, le parsec est défini comme la distance à partir de laquelle on verrait la distance Terre-Soleil (1 ua) sous un angle d'une seconde d'arc. En 2015, il a été défini que le parsec est la distance de l’angle au centre d'une seconde d'arc au cercle dont le rayon est égal à 1 ua.
Le parsec ainsi défini vaut exactement 1 pc = 648.000 / π ua = ~ 206.293 ua = ~ 3,262 al = 30.856.772.412.467 km
Les astronomes professionnels parlent plus facilement en parsecs qu’en années-lumière. Les raisons en sont d’ordre pratique, des simplifications apparaissant dans les formules avec cette unité.
Masse solaire (MS)
. C’est la masse du Soleil, notée MS ou M.
1 MS = 1,988.4 × 1030 kg, environ 2 quadrilliards tonnes.
La Voie Lactée a une masse d’environ 200 milliards MS.
Les galaxies
. Les étoiles et nébuleuses visibles à l’oeil nu n’occupent qu’une petite fraction d’un ensemble beaucoup plus grand : la Voie Lactée. Cette spirale barrée qui ressemble à un disque de 1.000 al d’épaisseur et de 130.000 al de diamètre contient probablement plus de 200 milliards d’étoiles et planètes. On notera que cette estimation, grossière, ne peut pas être foncièrement fausse car on dispose de plusieurs moyens pour estimer la masse d'un objet, la méthode principale consistant à mesurer la vitesse d'un corps gravitant autour et à appliquer la loi de la gravitation universelle de Newton. La Terre et le Soleil se trouvent à 28.000 al du centre de la Voie Lactée et orbitent autour de lui en une année galactique, soit 230 millions d’années. Le Soleil tourne autour de ce centre sur une orbite approximativement circulaire avec une vitesse de l’ordre de 220 km/s.
. Sur cette image, nous voyons toute la sphère céleste. Le centre de notre galaxie, la Voie lactée, est au milieu de la figure, et le disque galactique s’étend horizontalement.
Le satellite « astrométrique » Gaia a été lancé il y a près de 10 ans par l’Agence spatiale européenne (ESA) pour mesurer les positions des étoiles sur la sphère céleste et en déduire leurs distances et leurs vitesses. Le troisième catalogue Gaia contient les distances de près de 1,5 milliard d’étoiles (en comparaison, le satellite Hipparcos, pionnier de l’astrométrie spatiale, avait permis dans les années 90 de déterminer les distances d’environ 118.000 étoiles).
Les étoiles du ciel sont en mouvement par rapport à nous : certaines s’approchent – ce sont les zones sombres sur l’image ; d’autres s’éloignent – les zones brillantes. Les couleurs indiquent la vitesse « moyenne » à laquelle 33,8 millions d’étoiles (appartenant très majoritairement à notre Galaxie) s’approchent ou s’éloignent de nous. Les étoiles du disque de la Voie lactée sont en rotation autour du centre Galactique. C’est ce mouvement d’ensemble qui produit l’alternance de zones sombres et brillantes dans la partie médiane de la figure : les étoiles situées dans les zones plus internes de la Galaxie se déplacent sensiblement à la même vitesse que le Soleil sur son orbite autour du centre Galactique (environ 250 kilomètres par seconde), mais sur des orbites plus courtes. Celles derrière nous semblent donc nous rattraper, alors que celles devant nous semblent nous distancer.
Issue du troisième catalogue de données du satellite Gaia sorti en juin 2022, elle montre la vitesse « moyenne » à laquelle 33,8 millions d'étoiles s'approchent ou s'éloignent de nous, en fonction de leur position sur la sphère céleste. Les deux zones brillantes dans la partie inférieure droite de l’image sont deux galaxies appelées Grand et Petit Nuages de Magellan.
La Voie Lactée n’est qu’une galaxie parmi probablement 2.000 milliards d’autres dans notre univers observable -13,8 milliard al- (lesquelles contiennent de l’ordre de 300 milliards d’étoiles chacune) ! Depuis l’hémisphère sud, on peut voir à l’œil nu deux petites galaxies satellites de la nôtre : le Grand Nuage de Magellan, à 160.000 al, et le Petit Nuage de Magellan, à 200.000 al. Depuis l’hémisphère nord, on peut observer une galaxie plus similaire à la nôtre : la galaxie spirale d’Andromède à 2,5 millions al.
La Voie Lactée et la galaxie d’Andromède sont les éléments principaux d’un ensemble d’une cinquantaine de galaxies appelé le Groupe Local dont le diamètre est estimé à 10 millions d’al. On observe beaucoup d’ensembles plus grands, avec des centaines ou des milliers de membres, que l’on appelle alors des amas de galaxies.
Les superamas
. Les observations montrent que le Groupe Local et les amas de galaxies qui l’entourent forment une structure encore plus gigantesque, centrée sur l’amas de la Vierge, d’où son nom : le superamas de la Vierge. Son diamètre est de 100 millions al et il contient une centaine de groupes et d’amas de galaxies.
Le superamas de la Vierge fait lui-même partie d’un ensemble extraordinaire appelé le complexe de superamas Poissons-Baleine. Cette structure, découverte en 1987, est large de 150 millions al et longue d’un milliard al.
D’autres structures plus grandes ont été observées au-delà du superamas de la Vierge : le Grand Mur de Sloan, d’environ 1,4 milliard al de long et découvert en 2003, et le Huge-LQG (Huge Large Quasar Group), de 4 milliards al de long et découvert en 2012.
Ces ensembles de l’ordre du milliard al représentent les structures les plus grandes de l’Univers observable.
Etoiles vs grains de sable
. Il existe dans notre galaxie entre 200 et 400 milliards d’étoiles. Le nombre de galaxies présentes dans l’univers est de l’ordre de 100 à 300 milliards. Il y aurait donc environ 1023 étoiles dans l’univers observable.
Si l’on considère 1011 m3 de sable dans les plages (environ 1 million de km de cotes), les dunes, les déserts, en estimant 100 milliards de grains de sable par m3, on calcule 1022 grains de sable sur Terre. Il y aurait donc 10 fois plus d’étoiles que de grains de sable ... ou de gouttes d’eau dans les océans sur Terre.
Combien y-a-t-il d’atomes dans l’univers ?
. On pourrait croire qu'il est impossible de compter les atomes de l'Univers et pourtant la science est capable d'en estimer le nombre. Elle aboutit à l'un des plus grands nombres qu'elle puisse concevoir.
La mole d’un quelconque élément équivaut à une masse de matière égale a la masse atomique de cet élément. Ainsi une mole d'oxygène, soit 16 g, contient NA = 6,022.140.857 × 1023 (nombre d'Avogadro) atomes de O2, tout comme une mole d'aluminium (27 g) contient NA atomes de Al. Pour donner un ordre de grandeur de NA, le même nombre de grains de pop-corn permettrait de recouvrir la surface des États-Unis d'une couche uniforme d'une épaisseur d'environ 14 km !
La matière de l'Univers est principalement composée d'atomes d'hydrogène contenus dans les étoiles. Combien une étoile contient-elle d'atomes ? Combien notre Univers contient-il d'étoiles ?
. Notre Soleil peut être considéré comme une étoile moyenne. Il a une masse de 2 × 1033 grammes. Or 1 gramme de matière hydrogène (de masse atomique = 1), soit 1 mole, contient NA = ~ 6 × 1023 atomes H2. Une étoile contient donc en gros 1057 atomes. Reste à compter les étoiles ...
Notre propre galaxie, la Voie Lactée, contient au moins 200 milliards d'étoiles, c'est-à-dire 2 x 1011. Par conséquent notre galaxie compte 2 x 1011 fois 1057 atomes, soit 2 x 1068 atomes.
La partie visible de notre univers pourrait contenir de plusieurs centaines à un millier (300 ?) de milliards, soit peut-être 1012 de galaxies. Si on considère notre galaxie comme moyenne représentative, nous la prenons comme galaxie-type et on aboutit ainsi à un nombre total d'atomes de 1012 fois 2 x 1068, soit 2 x 1080 atomes.
En chiffres « ronds », notre Univers contiendrait donc 1080 atomes dans sa partie « visible », dans une "sphère" de 95 milliards d'années-lumière de diamètre.
. Ce nombre représente-t-il le nombre total d'atomes dans tout l'univers, y compris sa partie invisible ? Très probablement ! En effet, il n’y a pas lieu de penser que la taille de la partie visible de notre Univers soit inférieure à sa taille totale par plusieurs ordres de grandeur. Au contraire, un principe « copernicien » veut que notre univers ait un âge comparable à sa durée de vie totale (autrement dit, il n'est pas excessivement jeune, il a un âge moyen), ce qui implique, d'après les équations des univers en expansion, que la taille de sa portion visible (celle qui s'étend jusqu'à l'horizon cosmologique) est comparable à sa taille totale. Par conséquent, on peut penser que le nombre de galaxies dans l'univers entier est du même ordre de grandeur que le nombre de galaxies appartenant à sa partie observable (disons qu'un facteur d'au plus quelques dizaines les sépare). De toute façon, que le nombre retenu soit de 1079 ou de 1084 n'est pas d'une importance capitale ...
L’Univers observable
. Au-dessus du milliard al, nous nous trouvons à l’échelle de l’Univers observable. Contrairement à l’Univers considéré dans sa totalité, l’Univers observable n’inclut que les corps et structures que nous serions capables d’observer depuis la Terre. Comme aucune information ne peut se propager plus vite que la vitesse de la lumière et que l’Univers n’existe « que » depuis 13,8 milliards d’années, la taille de l’Univers observable est définie par la distance que la lumière a parcourue en 13,8 milliards d’années, soit tout bonnement 13,8 milliards d’année lumière (al) ! Certains scientifiques se risquent à émettent l’hypothèse que l’univers en entier pourrait être fini, … à une distance de l’ordre de 100 milliards d’al.
L’Univers serait composé d'environ 4% de matière connue (constituée d'atomes au nombre d’au moins 1080), d'un peu moins de 26% d’une mystérieuse "matière noire" qui expliquerait l’attraction gravitationnelle « manquante », les 70% restants étant constitués d'une non moins mystérieuse "énergie noire" ou "énergie du vide", une force répulsive opposée à la gravité, expliquant probablement l'accélération de l'expansion de l'univers (prouvée en 1998).
Sagittarius A*
. La première image du trou noir central Sagittarius A* de la Voie lactée est révélée le 12 mai 2022. Ce cliché, obtenu à partir des données récoltées par 8 radiotélescopes différents répartis sur notre planète, de telle façon qu’ils simulent un immense radiotélescope large comme la Terre. pourrait remettre en question certaines de nos connaissances, et confirmer des théories comme celle de la relativité générale d'Albert Einstein.
La densité d’un trou noir est telle et donc son champ gravitationnel si intense que rien ne s’en échappe à partir d’une certaine proximité, pas même la lumière. Pour être précis, on ne peut pas par principe avoir l’image d’un trou noir puisque rien ne s’en échappe pas même la lumière. Donc, ce qu’on observe, c’est ce qui se passe autour du trou noir qui dépend directement de ses caractéristiques. Un trou noir est entouré d’un disque d’accrétion où s’accumule la matière qui tourne autour de lui avant de passer cette fameuse limite d’où plus rien ne s’en échappe. Dans ce disque, les gaz sont chauffés à de très hautes températures et émettent dans plusieurs longueurs d’onde. C’est cela qu’on observe.
Sagittarius A*, fait environ 24 millions de kilomètres de diamètre pour 4 millions de fois la masse du Soleil. L’anneau qui l’entoure, et que montre l’image de l’Event Horizon Telescope, est aussi grande que l’orbite de Mercure (soit autour de la centaine de million de kilomètres de diamètre). C’est grand, mais c’est aussi très loin de nous à 27.000 années-lumière.
Déjà en 2019, l’image d’un autre trou noir supermassif, M87, situé à 54 millions d’années-lumière de la Terre dans une autre galaxie avait été publiée. On pense qu’il y a probablement un trou noir supermassif au cœur de chaque galaxie.
“Un monstre invisible en liberté” (NASA)
. Le télescope Hubble découvre, en 2022, un trou noir "fuyant", qui serait en réalité une sorte de combinaison de trois trous noirs, pesant 20 millions de soleils, si rapide qu'il pourrait couvrir la distance Terre-Lune (384 400 km) en 14 petites minutes à peine (1.650.000 km/h). Un ensemble si rapide et particulier qu'au lieu d'avaler les étoiles, il en crée une traînée gigantesque qu’il a laissé derrière lui ; une traînée jamais vue auparavant de 200 000 années-lumière d'étoiles nouveau-nées, deux fois le diamètre de notre galaxie de la Voie lactée.
Et notre Terre !
. La Terre pèse environ 5.970 quadrillons de kg, soit environ 6 x 1021 tonnes. Une masse calculée à partir de la gravitation universelle et de la vitesse de rotation des satellites en orbite. Cette masse est quasiment constante. La « technosphère » (maisons, usines, fermes, mines, routes, systèmes informatiques, ...) des activités humaines contribue à cette masse à hauteur de 30.000 milliards de tonnes, soit environ 50 kg par mètre carré de surface terrestre, auxquelles s’ajoutent la biomasse humaine estimée à 60 millions de tonnes et les 550 milliards de tonnes de la biomasse totale (plantes, bactéries, animaux...).
. La Terre perd un tout petit peu de sa masse. En haut de l'atmosphère, la gravité est si réduite qu'elle ne parvient pas à retenir les atomes les plus légers, l'hydrogène et l'hélium : 95.000 tonnes d'hydrogène et 1.600 tonnes d'hélium fuient ainsi vers le cosmos chaque année. La Terre perd aussi un peu de poids par la radioactivité des éléments radioactifs contenus dans les roches (7 tonnes/an environ). Enfin, les satellites et les fusées lancées depuis la Terre, fabriqués à partir de matériaux terrestres, viennent alléger un peu la Planète quand ils ne restent pas en orbite (1.000 tonnes/an environ). On peut donc estimer que la perte de poids pour la Terre à 97.607 tonnes par an.
. La Terre gagne quand même un peu de poids. 84.000 météorites tombent ainsi chaque année sur Terre, mais la plupart ne pèsent que quelques grammes. Cela représente 16.000 tonnes de masse supplémentaire par an. En raison du réchauffement climatique, la Terre gagne également 160 tonnes par an, grâce à l'effet de la thermodynamique : l'atmosphère reçoit plus d’énergie qu’elle n’en perd, ce qui augmente légèrement sa masse. Le gain de poids pour la Terre est donc de 16.160 tonnes par an.
. La Terre est donc ainsi chaque année plus légère d’environ 80.000 tonnes, soit 0,000.000.000.000.000.014 % de son poids. Autant dire qu'on ne voit pas la différence.
La Terre tourne sur son axe à la vitesse d'environ 1.600 km/h.
La Terre orbite autour du Soleil, parcourant environ 940.000.000 km avant de revenir à son point de départ 365,25 jours après. Elle tourne ainsi à la vitesse de 107 200 km/h.
Le Soleil tourne autour du centre de la Voie Lactée dont le centre se trouve à environ 26.670 années lumière de nous. Cela fait un périmètre de 1.585.358.750.422.490.000 km (1,6 milliard de milliards de km), parcourus en à peu près 230 millions d’années ou 2.016.180.000.000 heures. Le soleil file donc à une vitesse de 793 000 km/h autour de la Voie Lactée.
La Voie Lactée n’est pas immobile non plus. Elle fait partie d’un groupe de galaxies, appelé le Groupe Local qui lui même fait partie d’un amas de groupes, appelé le Super amas de la Vierge, lui même faisant partie d’un ensemble encore plus vaste appelé Laniakea. L’analyse des données du fond diffus cosmologique, montre que notre galaxie se déplacerait dans l’Univers à la vitesse de 2.300.000 km/h.
Le "microscopique" Homme, sur sa "minuscule" Terre, imperceptible dans l’immensité incommensurable de l’Univers, se déplacerait ainsi à une vitesse absolue moyenne de l’ordre de 2.300.000 km/h (2.300.000+793.000+107.200+1.600 > V > 2.300.000-793.000-107.200-1.600), soit la distance Paris-Tokyo en 15 secondes !
Robert Woodrow Wilson et Arno Allan Penzias, deux physiciens américains, ont découvert en 1964 par sérendipité le « fond diffus cosmologique », le « rayonnement thermique cosmologique », véritable écho du Big Bang.
Paradoxalement, la théorie du Big Bang doit son nom à l'un de ses plus farouches opposants, Fred Hoyle, qui a utilisé ce terme pour la ridiculiser lors d'une émission télévisée en 1950, et se moquer du célèbre prêtre jésuite belge cosmologue Georges Lemaître, qui avait théorisé, en 1927, le concept de l'expansion de l'Univers (Alexandre Friedmann, de Leningrad, avait cependant, le premier, publié, en 1922, une théorie de l'expansion de l'Univers, à la suite de laquelle, Einstein admit avoir fait « sa plus grosse erreur »).
Le scenario du Big Bang était devenu vraisemblable et une nouvelle conception du monde apparut : un univers possédant un commencement (un dieu créateur ?), avec une histoire et un âge, environ 14 milliards d'années. Les matérialistes (un Univers sans début, ni fin), imagineront alors la théorie du double inversé, le Big Crunch.
L'image, caricaturale (car le Big Bang n'est pas une explosion mais une expansion), a tellement marqué les esprits qu'elle perdure de nos jours.