Des particularités

Des PARTICULARITES

Un blason et des logos

.            Le blason fut créé en 1959-1960 par Jean-Marie Dubin, curé de la Paroisse, à la demande de la22:20:30 maire, Simonne de Lattre de Tassigny. Il s’inspira de l’emblème du drapeau de la fanfare paroissiale qui était composé de trois moulins sur un fond étoilé en lui apportant des éléments nouveaux subtils et symboliques.

En langage « héraldique », il se lit : de gueules au moulin à vent d’or posé sur une colline de sinople et accompagné de deux clés d’argent à dextre et à sénestre ; au chef d’azur à trois étoiles à cinq rais d’argent. Le champ de gueules situe Mouilleron-en-Pareds en Bas-Poitou (Avant la révolution la province du Poitou comprenait les départements actuels de la Vendée, des Deux-Sèvres et de la Vienne. A l’est s’étendait le Haut-Poitou, à l’ouest le Bas-Poitou)

Le Moulin sur sa colline en rappelle le site essentiel. Les deux clés évoquent celles des armes parlantes de Clemenceau (le patronyme Clemenceau est symbolisé par des clés). Le chef (partie supérieure) vient d’un détail de l’écu familial des De Lattre. Ces trois étoiles peuvent également évoquer les étoiles du grade de général et un autre enfant du pays, Charles Louis Largeteau, astronome.

La devise est : Sic itur ad astra. (Virgile, Enéide. IX.641). « Ainsi, on va vers les astres...vers la gloire ».

Les tisserands

.            Au début du XVe siècle, des tisserands normands chassés par la reconquête anglaise après Azincourt s'installent dans ce qui est aujourd'hui le Bocage vendéen et confortent une industrie déjà existante. Le triangle Pouzauges, Mouchamps, Mouilleron-en-Pareds prospère et passe en grande partie au protestantisme. La laine est souvent importée d'Espagne. Les draps sont collectés à Fontenay-le-Comte, capitale du Bas-Poitou, où s'est installé le marchand mayençais Rodolphe Landvogt

Ceci explique que le pays de Pareds comptait un nombre important de métiers à tisser. On y tissait surtout des pièces de draps à partir de la laine, mais aussi du lin et du chanvre. A Mouilleron, on confectionnait principalement les sergettes et la boulange, des étoffes assez grossières à l’usage des métayers, des laboureurs et des domestiques. Elles convenaient aussi parfaitement aux habitants du Canada (dont les Huguenots expatriés de la région). Elles s’exportèrent ainsi à partir du port de la Rochelle, par l’intermédiaire des marchands et entrepôts de Fontenay-le–Comte. Peut-être ces relations commerciales expliquent-elles que nombre de « tessiers » se soient convertis au calvinisme. La perte du Canada au profit de l’Angleterre (traité de Paris mettant fin à la guerre de Sept Ans, 1763) et la Révolution feront disparaître cette activité.

La Révolution

.            Contrairement aux bourgades voisines de Réaumur et Pouzauges, il n’y pas eu de batailles proprement dites sur le territoire de Mouilleron. Cependant, la colonne infernale, commandée par Westermann, le « boucher des Vendéens » s’empara du bourg et des 13 moulins sur la colline le 16 septembre 1793, un « glorieux exploit » dont Robespierre fut informé. Un autre passage de colonne infernale est relevé en janvier 1794.

Nombreux seront les mouilleronnais à répondre aux appels des chefs vendéens de la contrée : Roirand, Verteuil, Baudry d’Asson, de Béjarry. Mais il y a eu également des partisans farouches des idées républicaines, tels les protestants qui recouvraient, après deux siècles, la liberté religieuse ; telles des élites locales séduites par les idées de Rousseau et Voltaire ; tel le curé Guinefoleau qui fréquentait la loge maçonnique et prêta le serment exigé par l’Assemblée constituante, alors que son vicaire Macé se déclarait réfractaire. Mouilleron sera même déclarée par les autorités départementales « un très bon poste avec de braves volontaires prêts à faire respecter toutes les lois » bien que l’on déplorera 47 victimes de la Révolution parmi les défenseurs de la cause catholique et royale.

Mouilleron-Saint-Germain

.            Depuis le 1er janvier 2016, les communes de Mouilleron-en-Pareds (2014 : 1.370 hab (1.700 fin XIX° siècle) / 20,10 km2) et de Saint-Germain-l’Aiguiller (2014 : 450 hab / 8,30 km2) se sont rassemblées pour ne faire plus qu’une : Mouilleron-Saint-Germain. Elle compte (2021) 1.907 habitants pour une superficie de 2.840 ha. La communes fait partie de la communauté de communes du Pays-de-la-Châtaigneraie, créée en 2000, et qui rassemble 18 communes et 16.071 habitants.